Rien à voir à Dubaï

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Aux Émirats Arabes Unis, nous n’avons pu visiter aucune école.

Séjour trop court, période de rentrée des classes avec de nombreux nouveaux responsables bien plus préoccupés par leurs prises de fonction que par notre démarche personnelle; on ne peut pas leur en vouloir!

Mais un autre motif émerge: Il n’y a, dans les Émirats, et à Dubaï en particulier, que des écoles privées. Les dubaïotes de nationalité ont généralement les moyens d’offrir des écoles onéreuses à leurs enfants, qui plus est, strictement musulmanes. Autant dire qu’à moins d’avoir un bras très (très) long et des protections très (très) bien introduites dans les milieux religieux et de pouvoir il n’est même pas question de tenter une approche.

Les dubaïotes d’adoption doivent faire leur choix dans un maquis d’écoles plus ou moins sérieuses et équipées, et selon le témoignage des français parents d’élèves que nous avons rencontrés, le prix n’est pas garantie de qualité! La scolarité des enfants d’expatriés de toutes nationalités est un « marché » et l’offre de « marques » (franchises) de toutes sortes d’universités généralement de parfum britannique ou similaires ( un coup de « Royal Institute » ou de « International School » ça fait sérieux) est en train de se développer à grand coup de publicité.

Nous n’allons pas faire de « contre publicité » mais une école dite « française », que nous ne nommerons donc pas, s’est tout de même payée le luxe d’annoncer publiquement, à coup de placards publicitaires dans les magazines pour « expats », qu’elle comptait tous les niveaux du primaire alors que seules les maternelles parvenaient péniblement à disposer d’un effectif minima.

Le recrutement des enseignants, qui constitue, nous semble t’il, l’essentiel du processus, est très peu convaincant. Un professeur français, aura, en gros, une rémunération 1,5 fois supérieure à sa rémunération française, mais sans la protection sociale et surtout les avantages de carrière d’un poste dans l’enseignement en France. Sachant que l’on peut être « viré » sur le champ et que sans emploi il faut avoir quitté Dubaï dans un délai d’un mois (autant dire que dans une telle situation penser à une action en justice dubaïote est une vue de l’esprit), on comprend que cela conduise à réfléchir. Il faut avoir la fibre de l’expatriation, ou, comme c’est généralement le cas, avoir un conjoint qui dispose de son côté de revenus substantiels et d’une garantie de présence sur place suffisante pour se permettre une telle aventure.

Au bilan, visiter de tels établissements ne nous est pas paru interessant et c’est donc sans regrets que nous avons fait l’impasse sur les articles du Blog concernant les Émirats Arabes Unis. Cet état mérite d’autres attentions. Quant aux candidats à l’immigration dubaïotes, qu’ils prennent les précautions qui s’imposent, avant de partir, pour assurer à leurs enfants une scolarité de qualité. Sur place cela risque d’être assez compliqué et onéreux.

 

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